Suppression des sacs plastiques de commerce en 2016

La proposition de la nouvelle ministre de l’écologie de supprimer les sacs plastiques du commerce a été votée par la commission du développement durable de l’Assemblée Nationale dans le cadre du projet de loi sur la biodiversité. Ainsi, après avoir obtenu l’approbation des députés, Ségolène Royal a annoncé officiellement le lancement du projet portant suppression des sacs plastiques à partir du 1er janvier 2016.

Cette décision répond aux exigences de l’Union Européenne qui a mis en place un objectif de diminuer de 80% l’usage des sacs plastique à usage unique jusqu’en 2019. Ce projet de loi a été voté par le parlement européen au mois d’avril dernier. Par la suite, chaque État membre de l’Union Européenne peut donc interdire la mise à disposition des sacs en plastique dans tous les locaux de distribution de leur pays.

Suppression des sacs plastiques de commerce en 2016

Par ailleurs, la ministre de l’écologie a tenu à indiquer que ce projet vise également à donner de la valeur aux entreprises locales qui projetteront de fabriquer de nouveaux types de sacs compostables et biodégradables étant donné que la majorité des sacs en plastiques utilisés actuellement viennent de l’Asie. Et ces sacs venant de l’Asie qui ne sont pas du tout compostables de par les matières utilisées dans leur fabrication, ne sont pas bons pour notre environnement. Ainsi, une augmentation de la production locale engendrerait automatiquement une hausse de l’emploi dans le pays.

Cependant, les vendeurs de légumes et de fruits ne sont pas du tout d’accord par cette décision des autorités du pays. Ces commerçants indiquent que ses sacs plastiques sont vraiment utiles dans ces ventes pour des questions de sécurité et d’hygiène. Cette nouvelle mesure entrainera pur eux un surcoût estimé à 300 millions d’euros et leur obligera donc d’augmenter le prix de leurs produits.

Quant aux citoyens, cette nouvelle mesure les inquiète également car avec un pouvoir d’achat moyen, une nouvelle inflation sur ces produits les obligerait à diminuer leur consommation.