Pollution, l’air pur devient rare

Avec la dégradation actuelle de l’environnement, le réchauffement climatique et la pollution, la qualité de l’air à respirer sur la planète devient de moins en moins saine. En effet, dans de nombreux pays à travers le monde, le taux de microgrammes de particules par mètre cube est nettement supérieur à la normale. Pour les pays en développement, la pollution est surtout causée par les fumées dégagées par les usines et également celles évacuées par les milliers de véhicules qui circulent dans ces pays. Selon l’OMS, près de 7 millions de personnes meurent chaque année de la pollution

Pollution, l’air pur devient rare

Sur la planète, les villes les plus touchées par la pollution sont la Chine, l’Ahvaz en Iran, la ville d’Oulan Bator en Mongolie, les villes de Quetta, Peshawar et Lahore du Pakistan, l’oasis d’Al Ain des Emirats arabes unis, Al-Hafouf en Arabie Saoudite et Dakar, au Sénégal et malheureusement, la France. L’Hexagone est en plus classé dans les pays les plus pollués de l’Europe et ce sont les villes de Paris, Nice et Marseille qui sont les plus touchées. Cette pollution est causée par les industries et le chauffage ainsi que l’important nombre de véhicules circulants dans ces villes.

Ainsi, dans ces villes polluées, les habitants sont invités à réduire les activités physiques en plein air ainsi que les sorties en début ou en fin de journée sur les abords des routes très fréquentées pour réduire les problèmes respiratoires et cardiaques.

Cependant pour l’Europe, quelques villes sont encore épargnées par la pollution. Ainsi, c’est la ville de Cluj-Napoca, en Roumanie, qui détient la première place des villes les moins polluées du continent. Cette première place se justifie par la mise en place d’usines de charbon dans cette région de l’Europe de l’Est. Après la Roumanie, c’est au Royaume-Uni notamment dans les villes de Manchester, Liverpool et Edimbourg que l’on respire plus frais en Europe. Cette bonne qualité d’air est au développement des transports en commun qui a permis de réduire les fumées dégagées par les véhicules.

A ce rythme de dégradation, on envisage mal l’atmosphère qui régnera sur la planète sur les dix, cinquante prochaines années à venir.