Affaire Génocide 1994 de Kabarondo : deux nouveaux suspects rwandais
On voit bien que l’enquête sur la fameuse affaire de Génocide de la commune de Kabarondo en 1994 suit encore sa route…. Récemment, des procureurs à Paris ont dévoilé deux nouveaux suspects : Octavien Ngenzi 56 ans et Tito Barahira 62 ans. Ces deux rwandais sont soupçonnés d’avoir été deux acteurs « actifs » de l’acte de tuerie d’une centaine de Tutsis émigrés dans une église qui se campe à l’est du Rwanda, en Avril 1994. D’après une source judiciaire, Octavien Ngenzi jouait le rôle de celui qui donnait de l’ordre et Tito Barahira était l’exécuteur de ses ordres à passer aux assassinats, de plein gré !
Deuxième procès après celui de Pascal Simbikangwa
Si on jette « un coup d’œil » de ce qui s’est passé en France au début de cette année sur cette affaire de Génocide dans la commune de Kabarondo, un premier procès a déjà eu lieu en Mars dernier, en France. Le verdict a condamné Pascal Simbikangwa à 25 ans d’emprisonnement pour avoir contribué aux massacres de ces expatriés. Ce premier jugement a été pour le président rwandais, Paul Kagame, un « grand pas » vers l’accomplissement de la fameuse phrase « que justice soit faite ! » pour ces réfugiés, victimes de barbarisme….
Accusations contre Octavien et Tito, loin d’être « infimes » !
Pour leur appui et acte prétendus au génocide 1994, les témoignages non favorables aux deux rwandais sont lourds. Selon une source judiciaire, le poste de bourgmestre tenu par les deux hommes entre 1977 et 1994 a été l’un de leur « piédestal » pour accomplir facilement la politique génocidaire. Selon des rapports, Tito Barahira est une sorte de « Dieu » pour les jeunes extrémistes hutus. Ces derniers exécutaient ses ordres « à la lettre » et lui obéissaient absolument.